Mathilde leads a busy life with work, family, and her passion for horseback riding. Through her partnership with the Vrac grocery store, she has found a way to make a difference. The UMR partnership with Vrac brings quality bulk products to neighborhoods so people can consume quality goods. As a volunteer, Mathilde's tasks include unloading the truck, setting up stands, and weighing and packaging food for customers. The distribution takes place in locations provided by the municipalities. The products offered include fruits, vegetables, cleaning products, oil, eggs, flour, and jars. Volunteers come from different backgrounds, including association members, local residents, and young people accompanied by their educators. The UMR provides funding for 200 vouchers worth 15 euros to be distributed to the most financially disadvantaged association members over the age of 60. This allows them easier access to quality products. The UMR's support is greatly appreciated by the association and
Ce podcast vous est prĂ©sentĂ© par ViseSolidaire. Entre son travail, sa vie de famille et sa passion pour l'Ă©quitation, les journĂ©es de Mathilde sont bien remplies. C'est grĂ¢ce Ă lui-mĂªme et Ă son partenariat avec l'Ă©picerie Vrac que Mathilde a pu consacrer un temps solidaire qui eut permis de se sentir diffĂ©remment utile. L'UMR est un partenariat avec l'association Vrac qui amène dans les quartiers des produits de qualitĂ© en vrac afin que les personnes puissent consommer des produits de qualitĂ©.
J'ai pu participer Ă la distribution dans le cadre de ce partenariat. Ma mission Ă©tait assez large puisqu'il fallait dĂ©charger le camion, installer les stands et tenir un stand. Cela consiste Ă peser des aliments, les mettre dans un contenant apportĂ© par le client ou fourni par l'association. Ensuite, après la distribution, on fait le nettoyage, on range et on recharge le camion. Cela se dĂ©roule dans des locaux prĂªtĂ©s par les mairies. Les produits proposĂ©s sont essentiellement des fruits et lĂ©gumes secs contenus dans des gros seaux.
Il y a aussi des liquides, tout ce qui est produits d'entretien, huile, oeufs, farine, légumes et bocaux. Ce jour-là , plusieurs bénévoles étaient mobilisés. Ils se sont tous présentés tour à tour. Il y avait dans ce lot de bénévoles deux personnes adhérentes de l'association. Il y avait des résidents du coin, quartier Malakoff. Il y avait également des jeunes d'entre 16 et 20 ans qui étaient là avec leurs éducateurs pour se rendre compte de ce qu'était le milieu associatif.
On a vraiment partagĂ© un très bon moment ensemble. En dĂ©but d'annĂ©e, on nous a demandĂ© si on souhaitait participer Ă une des demi-journĂ©es. On Ă©tait quelques-uns Ă s'Ăªtre inscrits pour participer Ă cette distribution. En gĂ©nĂ©ral, on y va Ă deux salariĂ©s. Il y a une douzaine de distributions sur lesquelles l'UMR est mobilisĂ©. Cela fait quand mĂªme 24 salariĂ©s mobilisĂ©s. C'est aussi un financement qui est fait par l'UMR pour 200 bonnes de 15 euros qui sont Ă distribuer aux adhĂ©rents les plus dĂ©munis de l'association.
Ils sont sélectionnés parce qu'ils ont plus de 60 ans et qu'ils sont en situation financière complexe. Cela permet d'avoir plus facilement l'accès à des produits de qualité. C'est le deuxième coup de pouce de l'UMR pour cette association. C'est vraiment un échange. Il y a de tout horizon, mais il y a aussi des personnes qui viennent là pour casser un peu l'isolement parce qu'elles n'ont pas beaucoup de contacts avec d'autres personnes dans le quartier. En revenant sur l'épicerie, c'est aussi l'occasion pour eux de sortir de chez eux et de rencontrer du monde.
On discute Ă©normĂ©ment. Il y a justement une femme qui m'a particulièrement touchĂ©e puisque c'est elle qui m'a appris que l'UMR distribuait ses bons d'achat de 15 euros. Elle m'a vraiment remerciĂ© chaudement pour ce bon qui lui a permis de pouvoir consommer des bons produits. Je pense qu'elle avait peut-Ăªtre une situation financière qui Ă©tait assez difficile. L'Ă©change avec les autres bĂ©nĂ©voles Ă©tait aussi intĂ©ressant parce que lĂ encore, il y avait des adhĂ©rents et des jeunes des quartiers alentours.
Quand j'ai dit que j'Ă©tais lĂ bĂ©nĂ©vole sur mon temps de travail, les jeunes pour eux, c'Ă©tait complètement ubesque. Ils avaient du mal Ă comprendre comment c'Ă©tait possible. C'est assez drĂ´le parce qu'en plus, ils sont assez jeunes. Ils n'ont pas encore connu le monde du travail. Peut-Ăªtre que ça leur a donnĂ© encore plus envie d'aller travailler. Peut-Ăªtre qu'ils auront le droit aussi Ă un moment donnĂ© de pouvoir quitter leur lieu de travail pour pouvoir aller faire ce genre d'action.
C'est vrai qu'on a tous une vie active qui est très prenante. On n'a pas forcĂ©ment toujours de temps Ă consacrer aux autres. Je vais Ăªtre claire avec vous. Je n'ai pas beaucoup de temps dans ma vie perso. Je suis dĂ©jĂ membre d'une autre association dans le milieu Ă©questre. On ne peut pas non plus Ăªtre partout. Clairement, si les employeurs pouvaient Ă tous faire la mĂªme dĂ©marche que l'UMR, ce serait topissime pour l'ensemble du milieu associatif. Donner de soi ne va pas de soi.
Et quand on y est prĂªt, ni il y a une raison de nous pousser Ă reporter notre investissement. C'est pour favoriser l'engagement concret de ses collaborateurs et de ses Ă©lus que Vive Solidaire a Ă©tĂ© créé. Rendez-vous sur la plateforme visolidaire.fr pour dĂ©couvrir les offres de bĂ©nĂ©volat disponibles près de chez vous. C'est une belle aventure humaine qui pourrait commencer.