Balado - Plus tard ce soir

Residents of Limoilou are facing a serious threat to their health due to poor air quality, according to a recent study. The study highlights the presence of harmful compounds and particles emitted by industrial activities on Moëlleux Island. These include fine particles, tropospheric ozone, nitrogen oxides, and volatile organic compounds. The regulation of these compounds is challenging due to the difficulty in measuring their concentrations in the air. Experts explain the detection process using FTIR machines and the Fourier transform to identify the most prevalent compounds. This issue requires further attention, and future studies are expected. Bonsoir et bienvenue à Plus tard ce soir, une émission connue pour ses nouvelles 100% honnêtes et actuelles. Ce soir au grand site, une menace planante au-dessus des habitants de Limoilou est à la une. En effet, une récente étude a montré que les présentes conditions de vie de ces gens dues à la qualité de l'air sont absolument inacceptables, voire même nocives pour leur santé. Cette étude dit entre autres que les habitants touchés pourraient avoir des dommages à long terme au niveau respiratoire. Nous avons donc deux experts avec nous aujourd'hui pour nous expliquer si c'est un problème urgent et bien sûr, comment est-ce qu'on peut régler la situation. Le Dr. Marco ainsi que le Dr. Lajoie. Bonjour Dr. Marco. Bonjour. Bonjour Dr. Lajoie. Bonsoir. M. Marco, vous qui êtes un expert en biologie, surtout dans le domaine des composés néfastes dans l'air, que pensez-vous de cette étude? Trouvez-vous que les résultats sont inquiétants? Trouvez-vous qu'il y a quelque chose à se soucier à propos de ça? Oui, alors les résultats de cette étude sont certainement inquiétants, surtout de nos jours où la qualité de l'air devient un enjeu grandissant. Alors, il y a plusieurs choses à savoir sur cette étude, notamment que certains composés et particules qui proviennent dans l'air, qui proviennent des activités industrielles dans l'île Moëlleux sont extrêmement dangereuses pour la santé des habitants. Il y a plusieurs types de particules. Premièrement, on parle des particules fines, qui sont des particules émises par les activités industrielles de très petite taille. Ensuite, il y a l'ozone troposphérique. L'ozone troposphérique est un gaz assez dangereux pour la santé des habitants, puisqu'il est irritant et nocif pour la santé. Le troisième gaz sont les oxydes d'azote, qui également sont des gaz irritants. Et finalement, nous avons les composés organiques volatiles. Maintenant, pour ce qui est des composés organiques volatiles, ils sont émis par deux sources, soit celles qui sont humaines et soit celles qui sont végétales. Alors, les activités humaines sont notamment lors de la production de peinture ou de solvents. Le principal problème que nous rencontrons par rapport à la régulation de ces composés est bien sûr le fait qu'il est très compliqué de mesurer la quantité de chacun de ces composés présents dans l'air. Les plantes émettent la plupart des composés organiques et en absorbent aussi une certaine quantité. Toutefois, si nous ne connaissons pas la concentration présente dans l'air, il est impossible de savoir comment améliorer la qualité de l'air. Merci beaucoup Dr. Marco pour cette intervention. Je suis sûr que ça va en aider plus d'un à la maison, même moi ici ça aide beaucoup, parce que voir le point de vue justement d'un expert sur cette étude, ça permet de vraiment mieux comprendre le problème. Comme il était mentionné aussi dans cette étude, la détection de ces composés, c'est vraiment l'enjeu qui en ce moment, c'est vraiment le problème qu'on rencontre à tous les jours, à tous les niveaux, justement pour détecter les composés qui sont présents dans l'air. Alors, on a fait appel à un expert avec nous qui est justement spécialisé dans la détection de ces composés, autant au niveau physique que mathématique. Donc, on a avec nous le Dr. Lajoie. Bonjour M. Lajoie. Bonjour. Donc, je vous laisse nous expliquer à peu près comment est-ce qu'on détecte les composés présents dans l'air et comment est-ce qu'on va pouvoir améliorer ça dans le futur. Il n'y a aucun problème avec ça. La manière que nous détectons les composés organiques volatils dans l'air, c'est à l'aide d'une machine dite à FTIR qui effectue la détection des particules. Le principe de cette machine est le suivant. Toutes les molécules de COV vibrent et tournent à une certaine fréquence. Lorsqu'on envoie un rayon X sur une particule de COV, celle-ci va absorber une partie de cette lumière. Par la suite, grâce à des miroirs judicieusement placés, la machine va comparer le spectre de lumière infrarouge émis au départ à celui qu'elle reçoit afin d'isoler les fréquences désirées. Il n'y a qu'un seul problème. Les deux spectres reçus sont invisibles et l'information qu'ils contiennent est inutile dans leur forme actuelle. Nous allons donc utiliser une opération mathématique qui s'appelle la transformée de Fourier. Dans notre cas, la transformée de Fourier consiste, à partir du spectre obtenu avant et après l'absorption, de prendre le spectre et de le transformer en graphique qui, selon une fréquence donnée, va nous retourner la puissance de l'onde à cette fréquence. Étant donné que nous avons à présent la puissance d'une onde selon sa fréquence, nous pouvons soustraire la puissance des fréquences après absorption à la fréquence avant absorption afin de savoir quelles sont les fréquences qui ont le plus été absorbées par l'échantillon. À partir de cette information, nous pourrons donc facilement déterminer quels sont les composés organiques volatiles qui sont les plus présents dans l'échantillon d'air. Merci beaucoup à vous les deux. Nos deux experts d'aujourd'hui nous ont absolument aidés pour connaître mieux notre problème et savoir à quoi s'attendre, à quoi faire dans le futur. Merci beaucoup Docteur Marco et Docteur Lajoie. Merci à vous. Merci à vous de nous avoir accueillis. Ça me fit un plaisir de vous expliquer comment nous détectons les particules dans l'air. Écoutez, vous êtes toujours les bienvenus ici. On va attendre. Il y a sûrement beaucoup d'autres études qui vont sortir après cette étude-là parce que c'est un problème qui est assez à l'ordre du jour et qui est assez important aujourd'hui. Donc, si jamais vous voulez revenir nous parler plus en profondeur de ce problème-là, vous êtes toujours les bienvenus. Il n'y a aucun problème avec ça. Ça me fait plaisir. Oui, ça m'a fait plaisir de vous présenter les avancées de la littérature scientifique à ce sujet. Bon, sur ce, je vais vous dire au revoir et à la prochaine surtout. Et nous, les auditeurs, on va se retrouver pour un prochain podcast demain comme à tous les soirs. À plus tard ce soir, toujours des nouvelles à l'heure, à l'ordre du jour et 100% véridiques. Au revoir.